vendredi 16 novembre 2007

Conseillers AL, soutenez la candidature de Vincent Pedoia !

Ce dimanche sera élu(e) le(la) premier(-ère) conseiller(-ère) d'Alternative Libérale. Son rôle est d'organiser, de coordonner l'action du Conseil National d'AL et de veiller au bon déroulement de cette instance qui rassemble 21 conseillers fraîchement élus. Ces derniers désignent ce dimanche leur chef de file parmi 2 candidatures :
Sabine Hérold
Porte-parole émérite d'AL, Mademoiselle Thatcher, comme la surnomment les médias, est l'une des figures de proue d'AL. En interne, elle est aussi à la tête de la liste Femmes libérales.
Vincent Pedoia
Leader des Compagnons libéraux, Vincent Pedoia est actif dans la mouvance libérale depuis des années. Il est un acteur clé d'Alternative Libérale dans le Grand Sud.
Le choix des Compagnons
Si les deux candidatures présentent à bien des égards des atouts, nous invitons les conseillers nationaux à voter pour Vincent Pedoia. Elargissons le cercle des décideurs d'AL, apportons le talent et le dynamisme d'un homme d'expérience qui saura dynamiser l'action du Conseil National.
AL doit savoir s'ouvrir sur l'apport de nouvelles personnes pour accompagner son développement. Chers conseillers, l'occasion vous est donnée de confier des responsabilités importantes à un candidat qui réunit toutes les conditions pour être votre Premier Conseiller.
En votant pour Vincent Pedoia, apportez du sang neuf et du talent supplémentaire au sein d'AL !

jeudi 15 novembre 2007

LA LOI QUI PROTEGE - LA LOI QUI ORDONNE

Afin de sensibiliser le lecteur aux méfaits de la Loi envahissante et de l'hyper-réglementation, les Compagnons libéraux reproduisent ici un texte éloquent de Bastiat. Première étape d'une humble démarche de promotion du droit naturel...
Les socialistes nous disent : puisque la Loi organise la justice, pourquoi n'organiserait-elle pas le travail, l'enseignement, la religion ?

Pourquoi ? Parce qu'elle ne saurait organiser le travail, l'enseignement, la religion, sans désorganiser la Justice.

Remarquez donc que la Loi, c'est la Force, et que, par conséquent, le domaine de la Loi ne saurait dépasser légitimement le légitime domaine de la Force.

Quand la loi et la Force retiennent un homme dans la Justice, elles ne lui imposent rien qu'une pure négation. Elles ne lui imposent que l’abstention de nuire. Elles n'attentent ni à sa Personnalité, ni à sa Liberté, ni à sa Propriété. Seulement elles sauvegardent la Personnalité, la Liberté et la Propriété d'autrui. Elles se tiennent sur la défensive; elles défendent le Droit égal de tous. Elles remplissent une mission dont l'innocuité est évidente, l'utilité palpable, et la légitimité incontestée.[...]

Mais quand la Loi, - par l'intermédiaire de son agent nécessaire, la Force, - impose un mode de travail, une méthode ou une matière d'enseignement, une foi ou un culte, ce n'est plus négativement, c'est positivement qu'elle agit sur les hommes. Elle substitue la volonté du législateur à leur propre volonté, l'initiative du législateur à leur propre initiative. Ils n'ont plus à se consulter, à comparer, à prévoir; la Loi fait tout cela pour eux. L'intelligence leur devient un meuble inutile ; ils cessent d'être hommes ; ils perdent leur Personnalité, leur Liberté, leur Propriété.

Essayez d'imaginer une forme de travail imposée par la Force, qui ne soit une atteinte à la Liberté ; une transmission de richesse imposée par la Force, qui ne soit une atteinte à la Propriété. Si vous n°y parvenez pas, convenez donc que la Loi ne peut organiser le travail et l'industrie sans organiser l'Injustice. [...]

Au bout de ses systèmes et de ses efforts, il semble que le Socialisme, quelque complaisance qu'il ait pour lui-même, ne puisse s'empêcher d'apercevoir le monstre de la Spoliation légale. Mais que fait-il ? Il le déguise habilement à tous les yeux, même aux siens, sous les noms séducteurs de Fraternité, Solidarité, Organisation, Association. Et parce que nous ne demandons pas tant à la Loi, parce que nous n'exigeons d'elle que Justice, il suppose que nous repoussons la fraternité, la solidarité, l'organisation, l'association, et nous jette à la face l'épithète d'individualistes.

Qu'il sache donc que ce que nous repoussons, ce n'est pas l'organisation naturelle, mais l'organisation forcée.

Ce n'est pas l'association libre, mais les formes d'association qu'il prétend nous imposer. Ce n'est pas la fraternité spontanée, mais la fraternité légale.

Ce n'est pas la solidarité providentielle, mais la solidarité artificielle, qui n'est qu'un déplacement injuste de Responsabilité.[...]

lundi 12 novembre 2007

Evitons trop de grands hommes dans AL !

A l'heure où AL organise sa vie interne, rédige son règlement intérieur, voire amende ses statuts, il est bon de rappeler ci-dessous quelques vérités enseignées par Frédéric Bastiat pour ne pas sombrer dans la tentation de l'hyper-encadrement qui nous éloignerait des fondamentaux libéraux.
IL Y A TROP DE GRANDS HOMMES DANS LE MONDE !

Jetez les yeux sur le globe. Quels sont les peuples les plus heureux, les plus moraux, les plus paisibles ? Ceux où la Loi intervient le moins dans l'activité privée ; où le gouvernement se fait le moins sentir; où l'individualité a le plus de ressort et l'opinion publique le plus d'influence ; où les rouages administratifs sont les moins nombreux et les moins compliqués ; les impôts les moins lourds et les moins inégaux ; les mécontentements populaires les moins excités et les moins justifiables ; où la responsabilité des individus et des classes est la plus agissante, et où, par suite, si les mœurs ne sont pas parfaites, elles tendent invinciblement à se rectifier ; où les transactions, les conventions, les associations sont le moins entravées ; où le travail, les capitaux, la population subissent les moindres déplacements artificiels ; où l'humanité obéit le plus à sa propre pente ; où la pensée de Dieu prévaut le plus sur les inventions des hommes ; ceux, en un mot, qui approchent le plus de cette solution : dans les limites du droit, tout par la libre et perfectible spontanéité de l'homme ; rien par la Loi ou la force que la Justice universelle.

Il faut le dire : il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l'humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s'occuper d'elle.

On me dira : vous vous en occupez bien, vous qui parlez. C'est vrai. Mais on conviendra que c'est dans un sens et à un point de vue bien différents, et si je me mêle aux réformateurs, c'est uniquement pour leur faire lâcher prise.

Je m'en occupe, non comme Vaucanson de son automate, mais comme un physiologiste de l'organisme humain : pour l'étudier et l'admirer.

Je m'en occupe, dans l'esprit qui animait un voyageur célèbre.

Il arriva au milieu d'une tribu sauvage. Un enfant venait de naître et une foule de devins, de sorciers, d'empiriques l'entouraient, armés d'anneaux, de crochets et de liens. L'un disait : « Cet enfant ne flairera jamais le parfum d'un calumet si je ne lui allonge les narines ». Un autre : « Il sera privé du sens de l'ouïe si je ne lui fais descendre les oreilles jusqu'aux épaules ». Un troisième : « Il ne verra pas la lumière du soleil si je ne donne pas à ses yeux une direction oblique ».. Un quatrième : « Il ne se tiendra jamais debout si je ne lui courbe les jambes ». Un cinquième : « Il ne pensera pas si je ne comprime son cerveau ». « Arrière », dit le voyageur. « Dieu fait bien ce qu'il fait ; ne prétendez pas en savoir plus que lui, et puisqu'il a donné des organes à cette frêle créature, laissez ses organes se développer, se fortifier par l'exercice, le tâtonnement, l'expérience et le liberté ».

Dieu a mis aussi dans l'humanité tout ce qu'il faut pour qu'elle accomplisse ses destinées. Il y a une physiologie sociale providentielle comme il y a une physiologie humaine providentielle. Les organes sociaux sont constitués de manière à se développer harmoniquement au grand air de la liberté. Arrière donc les empiriques et les organisateurs ! Arrière leurs anneaux, leurs chaînes, leurs crochets, leurs tenailles ! Arrière leurs moyens artificiels ! Arrière leur atelier social, leur phalanstère, leur gouvernementalisme, leur centralisation, leurs tarifs, leurs universités, leurs religions d'État, leurs banques gratuites ou leurs banques monopolisées, leurs compressions, leurs restrictions, leur moralisation ou leur égalisation par l'impôt ! Et puisqu'on a vainement infligé au corps social tant de systèmes, qu'on finisse par où l'on aurait dû commencer, qu'on repousse les systèmes, qu'on mette enfin à l'épreuve la liberté, - la Liberté qui est un acte de foi en Dieu et en son oeuvre.

dimanche 4 novembre 2007

Déclaration de candidature au poste de Premier Conseiller

Chers collègues du Conseil d’AL,

La liste des Compagnons Libéraux que j’ai eu l’honneur et le plaisir de mener est arrivée en tête de ce scrutin ; elle est la seule à avoir dépassé la barre des 25%. Il est donc légitime que je me présente à vos suffrages pour assumer la fonction de Premier Conseiller.

Certains d’entre vous me connaissent, plus ou moins bien, et d’autres pas du tout. Je mettrai donc en ligne une présentation détaillée de mon (mes) parcours.

Si vous acceptez de m’élire à votre tête, je serai votre représentant, et non plus le leader exclusif des Compagnons, afin que notre Conseil soit une force d’approbation des projets du bureau et du comité d’orientation, une force de propositions par des amendements et des commissions de travail, et une force de négociation en cas de positions divergentes.

Pour ce faire, je tiendrai compte des sensibilités représentées en m’entourant d’un représentant de chaque courant pour travailler avec 3 ou 4 représentants du bureau ou du comité dans le but de mettre « de l’huile dans les rouages ».

C’est notre seule chance que le Conseil ne soit pas un bureau bis ou une chambre d’enregistrement et que de nombreux sympathisants et d'anciens adhérents nous rejoignent.

Je suis à votre disposition pour tout renseignement soit directement par mail soit sur ce blog : http://compagnons-liberaux.blogspot.com.

Bien librement
Vincent Pedoia